JÉSUS, PRÉCURSEUR DES PERSÉCUTÉS POUR LE SABBAT
JÉSUS, PRÉCURSEUR DES PERSÉCUTÉS POUR LE SABBAT
Le conflit final
n’est pas une question de calendrier, mais d’allégeance
Vendredi 20 juin 2025
Semaine 12 : Les précurseurs
Thème
général : Allusions, images et symboles : Méthodes d’étude de la prophétie
biblique.
Texte à méditer : “ Craignez
Dieu, et donnez-lui gloire, car
l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre,
la mer et les sources d’eaux ” (Apocalypse
14:7).
Il
est très facile de donner l’apparence d’un universitaire. On peut acheter une
toge en ligne, même celle d’un doctorat provenant d’une université réputée,
sans que personne ne vous demande vos diplômes avant l’achat. Avec les
imprimantes modernes, on peut rapidement produire un diplôme contenant les
formulations officielles, les reliefs et même un sceau de cire si nécessaire.
Et même s’il faut un peu plus d’effort, il n’est pas impossible de créer un
relevé de notes. Vous avez sûrement entendu parler des personnes qui ont pu
occuper des postes prestigieux simplement parce qu’elles avaient su produire
tous ces documents. Malheureusement, elles se sont révélées être des
imposteurs, et cela a causé leur chute.
Et si, dans
les temps troublés que nous traversons, la vraie question n’était pas tant
politique ou technologique, mais
profondément spirituelle ? La Bible parle d’un temps où l’adoration deviendra un point universel
de tension. Un message traverse les siècles : Adorez
Celui qui a fait le ciel et la terre (Apocalypse
14:7). Ce n’est pas un appel à la peur, ni à une identité religieuse. C’est UNE
INVITATION À REVENIR AU CRÉATEUR, à redécouvrir ce que signifie vraiment
Lui rendre un culte. Mais comment adore-t-on Dieu comme Créateur ? Et si cela
touchait à une réalité ancienne mais vivante : le sabbat ? Cette méditation n’oppose pas des traditions : elle pose une question radicale et biblique sur
notre allégeance spirituelle dans les temps de la fin.
1. LE SCEPTICISME FACE AUX SIGNES DES TEMPS
« Dans les derniers jours viendront des moqueurs... Où est la
promesse de son avènement ? » (2 Pierre 3:3–4).
Le décret de mort annoncé, la marque de la bête, le grand test final… autant de prophéties souvent jugées lointaines, voire irréalistes.
Certains, las d’attendre, relativisent ou abandonnent leur compréhension du
conflit. Pourtant, Apocalypse 14 oppose clairement deux adorations : celle du
Créateur (v.7) et celle de la bête (v.9–11). La marque de la bête n’est pas un
simple badge, mais le sceau d’un système religieux (Babylone la grande) opposé
à Dieu, une adoration falsifiée. Si nous ne comprenons pas ce que signifie
véritablement adorer Dieu, nous risquons très facilement de porter la marque de
la bête. Le véritable enjeu n’est pas le calendrier, mais l’adoration.
2. LE SABBAT, SIGNATURE DU CRÉATEUR DANS UN MONDE
FALSIFIÉ
« Je leur ai donné mes sabbats comme un signe… » (Ézéchiel 20:12) ;
« Le sabbat est un signe entre moi et vous » (Exode 31:13,17) ;
« Et il reçut le signe... comme sceau de la justice » (Romains 4:11).
Le sabbat
du septième jour, sanctifié (mis à part pour un usage saint) dès la Création
(Genèse 2:1–3), est désigné par Dieu comme un signe d’alliance et de
sanctification. Dans Romains 4:11, signe et sceau sont utilisés
de manière interchangeable. Le quatrième commandement (Exode 20:8–11) contient les éléments d’un sceau officiel : nom (l’Éternel), titre (Créateur), territoire
(les cieux et la terre). Aucun autre commandement ne les réunit. Ce sceau est
opposé à la marque de la bête, une autorité religieuse humaine qui, selon
Daniel 7:25, prétend « changer les temps et la loi » - ciblant le
sabbat, seul commandement lié au temps.
Apocalypse
14:7 cite presque mot pour mot le quatrième commandement : « Adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer… »
- un appel explicite à revenir au sabbat comme signe de fidélité au Créateur.
La marque de la bête est donc un sceau concurrent, imposé par une autorité
humaine prétendant se substituer à Dieu.
3. JÉSUS, PRÉCURSEUR DES PERSÉCUTÉS POUR LE SABBAT
« Ils se consultèrent pour le faire périr » (Matthieu 12:14) «
Parce qu’il avait guéri un jour de sabbat,
ils cherchaient à le faire mourir » (Jean 5:16)
Lorsque
Jésus guérit le jour du sabbat (Matthieu 12 ; Jean 5), il rétablit la fonction originelle du sabbat : un jour de
restauration, non d’oppression. Sa fidélité à l’esprit du sabbat, en
opposition aux traditions humaines, Lui valut la persécution. Il est ainsi le
précurseur des croyants qui, dans la crise finale, choisiront la fidélité à Dieu plutôt que la conformité religieuse.
Daniel 7:25 décrit un pouvoir religieux qui impose une fausse adoration ;
Jésus, en contraste, révèle ce qu’est le vrai culte : faire le bien, même si
cela coûte la vie.
Comme le
déclare un croyant : « Ce qui compte vraiment, ce n’est pas le jour
en lui-même, mais aimer et obéir à Dieu. » Or, dans l’économie biblique, aimer Dieu
signifie garder ses commandements (Jean 14:15 – Si vous m’aimez, gardez mes
commandements ), dont le sabbat fait partie.
4. LA MARQUE DE LA BÊTE : UN CHOIX QUI SE PRÉPARE
AUJOURD’HUI
« Choisis la vie, afin que tu vives »
(Deutéronome 30:19).
« Si quelqu’un adore la bête… il boira du vin de la colère de Dieu » (Apocalypse 14:9–10).
De
la même manière que l’on peut se donner l’apparence d’un universitaire, il est facile de ressembler à un observateur du
sabbat : vous allez à l’église le samedi, vous chantez, vous priez,
vous donnez une offrande et vous écoutez un sermon de 40 minutes. Puis vous
rentrez chez vous et évitez tout contact avec la communauté jusqu’au coucher du
soleil. Mais, COMME LA TOGE UNIVERSITAIRE, CELA
NE CONSTITUE QU’UNE APPARENCE D’ADORATION. Dieu fait la
distinction, et Il exprime clairement que cette forme d’adoration superficielle
ne trouve aucune faveur à Ses yeux : « Vos
sabbats, vos fêtes, vos assemblées... je les hais » (Ésaïe 1:13). Ce qu’Il
demande, c’est une vie transformée : « Lavez-vous... apprenez à faire le
bien, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve » (Ésaïe 1:16–17).
Le sabbat
devient donc un test d’allégeance, non par son
rituel, mais par ce qu’il révèle :
à qui appartient notre vie ? Dans Apocalypse 13:16–17, ceux qui refusent
la marque n’ont plus le droit d’acheter ni de vendre. Le test ne sera pas
symbolique : il sera économique, social, spirituel. Et il se prépare dès
maintenant. Ceux qui n’apprennent pas à obéir aujourd’hui n’auront pas la force
de résister demain. La marque de la bête n’est pas qu’un événement : c’est le fruit d’une adoration faussée déjà à l’œuvre.
5. CONCLUSION – VOTRE ADORATION RACONTE QUELLE
HISTOIRE ?
« Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir » (Josué 24:15).
« Celui qui est fidèle dans les petites choses... » (Luc 16:10).
« Ils suivent l’Agneau partout où il va » (Apocalypse 14:4).
Le grand
conflit final ne portera pas sur le culte en général, mais sur l’obéissance au Dieu vivant versus la tradition
religieuse humaine. Beaucoup diront adorer le bon Dieu, mais à leur
manière. Or, c’est la manière qui révèle
l’objet véritable de l’adoration. Le “comment” devient le test
concret de l’allégeance. Les fidèles sont ceux qui gardent les commandements de
Dieu et la foi de Jésus - "C’est ici qu’intervient la
persévérance des saints, ceux qui gardent les commandements de Dieu et la foi
en Jésus" (Apocalypse 14:12). Ils ne sont pas définis par une
perfection, mais par une fidélité réelle, visible, agissante, enracinée dans
une relation vivante avec Dieu.
Le sabbat
n’est ni une relique juive, ni un simple repos. Il est le sceau du Créateur,
signe d’alliance, marque de sanctification, et ligne de fracture
eschatologique. À l’inverse, la marque de la bête symbolise la contrefaçon d’un
culte centré sur l’homme, imposé par une autorité politico-religieuse qui
prétend remplacer Dieu. Le conflit final sera lisible dans les choix
visibles - mais il se joue déjà dans nos obéissances invisibles, nos
priorités et nos rationalisations.
Puisse notre culte raconter l’histoire du Créateur… et non celle d’un système façonné par les hommes !
Abondantes
grâces de la part de l’Éternel !
Amen 🙏❤️❤️
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